Nouvel arrivant à la Régie de quartiers depuis le 1er février, Valentin NICOLAS a rejoint notre pôle numérique. Découvrez son implication au cœur de notre École Numérique de Territoire.
Bonjour Valentin, peux-tu nous raconter ton parcours professionnel avant la Régie ?
J’ai mis longtemps à trouver ma voie professionnelle et l’alternance a été le mode de formation qui m’a permis de poursuivre mes études en alliant théorie et pratique. Concrètement, c’est l’alternance qui m’a permis de m’en sortir. Après mes années de collège, un artisan plombier électricien chauffagiste a accepté de m’engager en alternance pour effectuer un CAP Installateur Sanitaire ; le domaine me plaisait mais l’univers du bâtiment beaucoup moins. Après l’obtention de mon CAP, je me suis aperçu que j’avais besoin de plus de relationnel, j’ai donc choisi de me rediriger vers la vente en réalisant un BEP Ventes Actions Marchandes en alternance dans un M. Bricolage. Le directeur du magasin a tout de suite été intéressé par mes connaissances en bricolage acquises lors de mon CAP. Une fois le BEP en poche, j’ai enchaîné deux années supplémentaires avec un BAC Pro Commerce en alternance. Après quatre années dans le domaine du bricolage, j’ai changé de thématique en passant mon BAC+2 Attaché Commercial à la CCI de Nantes / Saint-Nazair. J’étais en alternance en tant que conseiller clientèle dans la boutique Orange de Luçon. J’ai continué mes études avec une licence professionnelle, toujours en alternance, en tant que Négociateur d’Affaires ce qui m’a permis de découvrir la vente auprès des professionnels (B to B), en plus de la vente aux particuliers (B to C). Je travaillais en tant que Chargé de Clientèle chez Synergie à La Roche-sur-Yon et je devais développer l’activité économique de l’agence.
À ce moment-là je me suis rendu compte que plus je montais pour mes études dans le domaine de la vente, plus je perdais la partie relationnelle pour laisser place au besoin de rentabilité, à la pression, aux objectifs impossibles… J’avais besoin de me sentir utile et d’aider les autres. Donc je me suis dit : « au lieu de continuer dans des entreprises privées, et si je découvrais la fonction publique » ? J’ai donc fait une formation de comptable en collectivité territoriale avec le CDG 85 à La Roche-sur-Yon pendant six mois. Après l’obtention de mon diplôme, j’ai eu l’opportunité d’être Développeur d’Apprentissage dans un centre de formation (CFA) dédié à l’enseignement supérieur : le CFA Sup Nouvelle Aquitaine situé à Poitiers. Ma mission principale : trouver des entreprises de Charente Maritime et Deux Sèvres pour les mettre en relation avec les étudiants de cinq unités de formation de la région pour qu’ils puissent réaliser leur formation en alternance. Après deux ans et demi, l’appel à projet touchait à son terme et n’était plus financé par le FSE. J’ai donc terminé mon contrat. De mon côté, après ces changements dans ma vie professionnelle, à 27-28 ans, j’avais besoin d’un projet de carrière professionnelle sur le long terme. J’ai repris une nouvelle fois mes études pour réaliser un master en marketing digital à l’IAE de La Rochelle. J’avais déjà un peu touché au marketing pour contacter les entreprises lors de mes précédentes expériences professionnelles et j’avais aussi besoin de me remettre à niveau sur mes compétences numériques. J’étais déjà à l’aise dans l’utilisation des outils numériques mais j’avais envie d’approfondir le sujet. En parallèle du master, je me questionnais sur la création d’une entreprise mêlant insertion professionnelle et inclusion numérique.
Tu connaissais l’insertion par quel biais ?
J’ai une approche de l’insertion qui fait sens à mon propre parcours : les freins que j’avais pu rencontrer lors de mon orientation professionnelle, le manque de connaissances dans le numérique et l’accompagnement des jeunes vers l’apprentissage au CFA m’avaient ouvert au sujet.
Et après ce master, tu as lancé ton entreprise ?
J’ai obtenu mon master en septembre 2020 et à la suite de ça, j’avais envie de confirmer mon projet. Avant de me lancer tête baissée, je voulais occuper un poste dans ce domaine pour confirmer mon projet et apporter de la crédibilité à ma démarche. J’ai donc passé trois mois à la Mission Locale La Rochelle, Ré, Pays d’Aunis. J’ai confronté mes idées sur le métier avec la réalité et j’ai su rapidement que j’étais fait pour ça. J’ai continué de travailler mon projet de création d’entreprise et je me suis lancé en août 2021 avec Odacio, une couveuse d’entreprises à La Rochelle, en tant que formateur indépendant. J’ai travaillé six mois à mon compte avant que la nouvelle réforme de la formation professionnelle, QUALIOPI, bouscule mon projet. La part administrative nécessaire à l’obtention et à la mise en place quotidienne de la certification était trop importante sur le long terme pour mon activité indépendante. Moi ce que j’aime c’est le terrain.
Comment as-tu découvert l’offre d’emploi ?
J’avais déjà contacté Pierre Gasté, responsable du réseau Net SOLIDAIRE, pour lui présenter mon projet, c’est là que j’ai découvert l’offre. Elle reprenait ce qui me plaisait : être en contact avec les entreprises et, un aspect qui est important pour moi, favoriser l’apprentissage.
Quel est l’intitulé de ton poste ?
Référent Pédagogique & Entreprises
Quelles sont les missions que la Régie t’as attribué sur ce nouveau poste ?
Développer l’École Numérique de Territoire et le dispositif #FabrikTonParcours, en collaboration avec WebForce3. En ce moment, je travaille sur le développement du réseau d’entreprise de l’école pour trouver des opportunités aux jeunes qui souhaitent se former au métier de Concepteur Développeur d’Applications en alternance. La formation en alternance début le 20 avril prochain.
Quels sont tes loisirs ?
Je fais du squash au club de squash La Rochelle. Juste à côté du siège de la Régie !
Quel est ton signe astrologique ?
Sagittaire